Responsabiliser ses chefs de projet

Chef de projet en agence : quand la responsabilité est une chance
Le chef de projet est un rouage essentiel au bon fonctionnement d’une agence d’architecture. C’est par lui que vivent les projets, lui qui participe à la cohésion de l’équipe et celui qui est à l’interface entre les différents intervenants. Une fonction passionnante aussi accompagnée d’obligations, que la rédaction d’OOTI vous présente aujourd’hui !
Passer chef de projet. Voilà l’évolution logique d’un architecte en agence. Avec, c’est l’optique d’une plus grande latitude dans le geste architectural, d’une plus grande autonomie dans le suivi mais aussi d’une plus grande responsabilité. Un point qui peut faire peur tant on sait le concepteur scruté dans son travail.
Bref, les architectes sont confrontés à des contraintes professionnelles particulières : d’une part, celle de la sur-responsabilisation des actes de conception, avec un risque d’oubli ou de mauvaise interprétation des textes pouvant entraîner une sanction et, d’autre part, un budget-temps croissant consacré à l’étude des textes, au détriment de la production.
Une fatalité ? Certainement pas si le chef de projet sait actionner les bons leviers
Les missions principales du chef de projet chez l’architecte
🗓 Toute la gestion du projet: phases, planning, avancement.
💻 Production de certains plans, réunion et présentation au client.
👫 Gestion des équipes, validation des heures travaillées.
🏗 Dans le cas échéant, suivi du chantier et rapports détaillés.
Les bons réflexes du chef de projet
Il y a des choses qu’il faut éviter de faire : ne pas signer de contrat avant de commencer à travailler, dessiner un croquis sur un morceau de papier et le donner à un maitre d’ouvrage, ne pas se rendre à une convocation d’expertise Dommages-ouvrage …
Parmi toutes celles-ci, il en est une à laquelle il faut particulièrement s’astreindre : ne pas s’engager sur les coûts de travaux. Comme le préconisent les contrats types de l’Ordre, l’enveloppe financière est ajustée au fur et à mesure de l’avancement de la mission de l’architecte, parallèlement aux éventuelles modifications de programme.
En cas de différend, si l’architecte peut prouver qu’il a correctement informé – par écrit toujours – son client du dépassement prévisible de son budget, il ne pourra pas lui être reproché un manquement à son devoir de conseil. En revanche, si le maître d’ouvrage n’a pas validé l’évolution de l’enveloppe financière, l’architecte n’aura pas d’autre solution que de rechercher les adaptations du projet architectural qui permettront de rester dans le budget. Cela peut impacter les caractéristiques du bâtiment, nécessitant, par exemple, une modification du permis de construire. Le maître d’ouvrage peut alors décider d’abandonner tout ou partie du projet.
Qu’on se le dise, cela risque de compromettre grandement l’entente avec ce maître d’ouvrage.
Autre mantra : ne pas oublier de diagnostiquer. Cela parait évident, mais trop souvent, l’absence d’une étude expose l’architecte car comme le dit l’adage : les études les plus chères sont celles que l’on n’a pas réalisées ! Un chiffrage de cet adage est peut-être plus parlant : mieux vaut conduire une expertise à 1000 € que de risquer un sinistre à plusieurs millions.
Celle du sol apparait au premier de celles-ci car si l’architecte peut beaucoup, il est évident que c’est à la conception de l’ouvrage de s’adapter au sol et non l’inverse.
💡 Ne pas s’engager sur le coût des travaux, ils peuvent évoluer au fur et à mesure
Les formations pour devenir un meilleur chef de projet
L’Ordre des architectes propose également une sélection de formations destinées aux chefs de projets en agence et à faire valoir dans le cadre de vos heures de formation obligatoire.
La session « Gestion et conduite de chantier » propose par exemple de passer en revue les différents éléments de mission à partir de cas concrets. Une autre série de formation propose aussi de gagner du temps et d’être plus efficace en s’intéressant particulièrement à la gestion administrative, aux conflits internes dans un contexte de stress des échéances.
Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’Ordre des Architectes, www.architectes.org, dans la rubrique dédiée en suivant ce lien.
💡 Profitez des heures de formation obligatoires
OOTI : moins de gestion, plus d’architecture
Last but not least, les fonctionnalités proposées par un ERP (comme l’est OOTI) permettent de libérer un temps précieux tout en limitant les erreurs possibles via l’automatisation de certaines tâches.
C’est le cas par exemple du système de gestion de projets et de ressources qui offre une vision détaillée de la charge de travail à venir pour l’équipe et un suivi complet du temps passé. Deux indicateurs précieux dans le contrôle de la rentabilité que les chefs de projet n’ont pas toujours à l’esprit.
Il en va de même pour l’automatisation des factures en fonction de l’avancement du projet. Des opérations déléguées qui permettent en moyenne de libérer 20% de temps de travail supplémentaire d’ordinaire sacrifié sur l’autel de la gestion administrative …
On en discute ensemble ? Rien de plus simple, vous n’avez qu’à suivre ce lien, choisir la date et l’heure qui vous conviennent et nous nous occupons du reste : je demande une démo.
Je n’ai pas le temps de tout lire, vous me faites un petit résumé ?
Voici quelques conseils à appliquer lorsque l’on est Chef de projet en agence d’architecture :
👉🏼 Rédiger pour se protéger : Le maître d’oeuvre qui n’est pas en mesure de prouver qu’il a bien conseillé son client est, par principe, plutôt responsable
👉🏼 Ne pas s’engager sur le coût des travaux : l’architecte a une obligation de moyens et de non de résultat
👉🏼 Diagnostiquer : l’économie d’un diagnostic peut se payer très cher
👉🏼 Se former pour améliorer ses pratiques
👉🏼 Utiliser OOTI pour ne plus perdre un temps précieux