Ça n’aura échappé à personne, et le COVID-19 ne saurait en être tenu pour unique responsable : l’architecture, dans la manière dont elle se pratique, évolue. Une évolution qu’elle doit tant à la complexification des processus de construction, qu’à l’émergence de nouvelles techniques de production. A l’heure du tout digital, quel avenir pour la planche à dessin ?
Chez les architectes, la spécialisation croissante des métiers de la maîtrise d’œuvre et la multiplication des impératifs réglementaires, entre autres, imposent une plus grande coordination avec les spécialistes.
Bref, l’architecture ne se pratique plus comme avant, et pour ce faire, elle requiert de nouveaux outils. Les architectes l’ont-ils compris ? A n’en point douter, en témoignent les sites internet toujours plus léchés et la multiplication d’agences présentes sur les réseaux sociaux.
Mais cette digitalisation ne saurait être une fin en soi et doit plutôt témoigner de la capacité de l’équipe en place à apprivoiser de nouveaux outils. A ce compte, le confinement aura sûrement fini de convaincre les plus réfractaires. Les ayatollahs des visioconférences et les opposants aux outils collaboratifs devront s’y résoudre : sans mails, sans visio, sans logiciels … pas de télétravail possible.
Une seule question se pose alors, comment réussir sa transformation digitale ?
Voici nos conseils
Prendre du recul pour prendre de l’avance
Foncer tête baissée n’a jamais été un conseil avisé. La digitalisation n’y changera rien. Dans un monde où tout va de plus en plus vite, c’est même le secret d’une transition réussie : prendre le temps de se donner de la visibilité.
De même qu’un projet de construction demande méthode et anticipation, le projet de digitalisation doit avant tout autre chose répondre à des problématiques concrètes :
- Vers quoi souhaitez-vous tendre ?
- Quelles sont les problématiques auxquelles vous faîtes face et que la digitalisation doit aider à résoudre ?
- Quelles perspectives, à 5 ou 10 ans, nourrit la digitalisation ?
En répondant à ces questions simples, vous quadrillez le chemin qui sera le vôtre jusqu’à une destination que vous aurez vous-même définie. Pour vous aider, le site de la BNP Paribas propose un test rapide en 5 minutes, permettant de situer votre agence face au défi de la digitalisation.


« 35% des projets sont réalisés grâce au BIM en France »
Faites du BIM l’épine dorsale de votre digitalisation
On en frôlerait parfois l’indigestion, pour autant, inexorablement, la maquette numérique revient. C’est dire si elle est porteuse d’avenir pour les métiers de la conception. Si aujourd’hui, les études indiquent que 35% des projets sont réalisés grâce au BIM en France*, tout porte à croire que l’hexagone suive la trajectoire anglo-saxonne où le BIM est omniprésent. BIM vient de l’anglais Building Information Modeling qui se traduit par Modélisation des Informations (ou données) du Bâtiment.
De la conception à la déconstruction, la maquette numérique est l’incarnation de ce que le digital a à offrir à la construction. Sa dimension 5D, intégrant la planification et le budget génère un potentiel d’amélioration significatif sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction, en termes de coûts, qualité, délais, sécurité.
Tout en restant une priorité, l’accent mis sur le BIM peut varier d’un acteur de la construction à l’autre en fonction de la position de chacun sur la chaîne de valeur. Même au sein de la galaxie constructeurs, les acteurs principalement liés au bâtiment adopteront des approches différentes du BIM en comparaison de ceux travaillant en majeure partie sur les infrastructures. Les constructeurs généralistes en attendront principalement un système plus efficace et des délais de réalisation des projets plus réduits.
A chacun son BIM certes, mais chacun en BIM tout de même !
Parmi les logiciels les plus populaires, on trouve Revit d’Autodesk, AchiCAD ou encore AllPlan
Tweets, likes et réseaux sociaux : donner à voir pour être vu
Vous êtes les meilleurs. Cela ne souffre d’aucun doute. Le problème réside dans le fait que peu de gens, donc de maîtres d’ouvrage potentiels, le savent. Comment leurs en vouloir ? A moins de n’avoir été recommandé par une connaissance commune, vous ne laissez aucune chance à votre potentiel client de vous connaitre.
Le site internet, s’il n’est pas à lui seul une révolution pour votre agence, est un atout de taille qu’il convient de ne pas négliger. Sa première force : vous permettre d’exister lorsque l’on demande à Google d’afficher les architectes aux alentours. Référencé que vous êtes désormais, l’internaute découvre vos projets passés, les visages qui composent votre agence et vos coordonnées de contact.
Si le juge final est et restera la qualité de votre travail, le mettre en avant permet d’associer à la solidité de votre réseau, l’opportunité d’une rencontre née du digital.
Il en va de même pour l’utilisation des réseaux sociaux. N’en déplaise aux plus réticents, il ne s’y cache pas uniquement des vidéos de chats et d’influenceurs. Dans un contexte ou plus de 2,4 milliards de personnes se connectent au moins une fois par mois sur Facebook, y être présent ne peut ni vous faire de mal, ni nuire à votre activité.
Quelques comptes Instagram à suivre pour épancher vos désirs d’architecture :
- @Le_Blanc : compte d’un photographe allemand, Sebastian Weiss, qui propose des fragments monumentaux avec élégance et admiration de la structure des bâtiments.
- @socialistmodernism : Une ode au béton ! Derrière Socialist Modernism se trouve un compte exclusivement dédié aux ouvrages brutalistes de l’Union soviétique de 1955 à 1991 et conçu par les architectes et chercheurs réunis au sein de l’ONG BACU.
- @Macenzo : le Hollandais Macenzo tire le portrait des plus belles façades.
- @ArchDaily : Documentée, exhaustive, contemporaine … une source d’inspiration documentée et hétéroclite.
- @Conformi : des mashups qui détonnent, des images qui attisent la curiosité. Si vous aimez l’architecture et l’histoire, alors ce compte est fait pour vous.

Quelques chiffres Instagram
17 millions de Français sont chaque mois sur Instagram (MAU), c’est 3 millions de plus qu’il y a un an, soit 31% des internautes, et 25% de la population totale.
Plus de 200 millions « d’Instagrammers » consultent au moins un profil professionnel tous les jours.
Instagram aide 80% des consommateurs à se décider avant d’acheter un produit ou un service.
Source: https://blog.digimind.com/fr/tendances/instagram-chiffres-essentiels-2019-france-monde


Pilotez votre activité grâce à un logiciel de gestion spécialement pensé pour vous
ERP. Saas. Non ce ne sont pas des onomatopées de bande dessinée, mais bien des lettres qui doivent résolument modifier votre rapport à l’activité de votre agence. Jusqu’à présent, ou tout du moins jusqu’avant l’apparition du COVID-19, le business tourne. Vous le savez parce que vos collaborateurs croulent sous les projets, si bien que votre comptable se noie dans le suivi de facturation et de l’analyse financière de l’agence et pour vous, difficile de suivre les multiples planning et avancements par phases pour respecter vos dates de rendus et budgets associés.
Si vous vous reconnaissez dans un des cas de figure qui suit, il est temps de vous intéresser aux 3 lettres de l’Entreprise Ressource Planning :
- Outils de gestion, facturation, saisie des temps et contrôle de gestion sont des bases de données brutes et non interfacées entre elles. Comprenez : des documents Excel, qui rendent difficiles les contrôles en interne, et menacent la fiabilité des données.
- Vos équipes ou vous-même êtes cantonnés à de nombreuses tâches à faible valeur ajoutée, comme la ressaisie d’informations, également source d’erreurs.
Bonne nouvelle : OOTI est l’outil qu’il vous faut et notre équipe est à votre disposition pour vous accompagner dans la digitalisation de votre agence !